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Mise en ligne (suite): intervention de Manuel Durand-Barthez 1 mars 2007

Posted by MRG in Durand-Barthez.
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Les nouvelles formes d’évaluation scientifique : quelles évolutions en sciences, technique et médecine ? / Manuel Durand-Barthez, Conservateur des bibliothèques, Bibliothèque universitaire Sciences, Université Paul Sabatier (Toulouse 3)

(Toutes les interventions reçues à date.)

Mise à jour et réorganisation de la bibliographie 26 février 2007

Posted by MRG in blogue wp.
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Merci Annaig! (l’ancienne version est ICI, la nouvelle sous l’onglet, ICI).

Mises en ligne (suite) 26 février 2007

Posted by MRG in Chapron, formation, Nacher.
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Interventions de Françoise Chapron et Claire Nacher:

Formation des élèves, formation des enseignants dans l’enseignement scolaire / Françoise Chapron, maître de conférences en sciences de l’éducation, IUFM de Rouen

Formation des étudiants de licence à l’université Sorbonne nouvelle – Paris 3 / Claire Nacher, professeure agrégée, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

(Toutes les interventions reçues à date.)

Où l’on parle de la journée d’étude… 11 février 2007

Posted by Alexandre Serres in Séminaire 2006.
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Voici une première liste d’adresses (évidemment non exhaustive !) de blogs et sites web, qui ont rendu compte de la Journée du 31 janvier :

– Affordance, 1er février (Olivier toujours aussi rapide !) : « Journée Urfist » http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2007/02/journe_urfist.html
Billet signalé ici même !

GénérationCybNet ,1er février : « Se former à l’évaluation de l’information » http://www.generationcyb.net/spip.php?article987

Kotkot, 2 février : une série de billets sur l’ensemble de la journée :
– « Prémices ou prémisses ? (1) » http://kotkot.blogspirit.com/archive/2007/02/01/urfist-31-janvier-07-1.html

– « Un mur de bruit dont le sens s’est enfui…(2) » http://kotkot.blogspirit.com/archive/2007/02/01/un-mur-de-bruit-dont-le-sens-s-est-enfui-2.html

– « Apprenez, apprenez, prenez de la peine (3) » http://kotkot.blogspirit.com/archive/2007/02/02/apprenez-apprenez-prenez-de-la-peine-3.html

– « L’ADN en hélice de Mme Noël est-elle le nôtre ? (4) » http://kotkot.blogspirit.com/archive/2007/02/03/l-adn-de-mme-noel.html

– « Journée Urfist_31janvier07 : pour valider ce qui est épars » http://kotkot.blogspirit.com/archive/2007/02/05/journee-urfist-31janvier07-pour-valider-ce-qui-est-epars.html

Un blog sur les veilles en éducation, 2 février : « Evaluation et validation de l’information sur Internet » http://veillepedagogique.blog.lemonde.fr/2007/02/02/evaluation-et-validation-de-l%E2%80%99information-sur-internet/

– Réseau des documentalistes de l’Académie de Dijon : actualités, 3 février, « Evaluation et validation de l’information sur Internet » http://cdi.ac-dijon.fr/actu/spip.php?article174

Prosper, 5 février : « Une journée d’étude sur l’évaluation de l’information » http://prosper.inist.fr/article.php3?id_article=274

Fouinayage, 6 février : « Evaluation et validation de l’information sur Internet: Journée d’étude des URFIST(vidéos en ligne) »
http://www.destatte.be/dotclear/index.php?2007/02/06/457-evaluation-et-validation-de-linformation-sur-internet-journee-detude-des-urfistvideos-en-ligne

Juriconnexion · Liste Juriconnexion, 6 février : « conférence des urfist en ligne. » http://fr.groups.yahoo.com/group/juriconnexion/message/4434

Opossum, 8 février 2007 : « Évaluation de l’information internet »
http://www.opossum.ca/guitef/archives/003557.html

Blog du BBF, 9 février : « Évaluation et validation de l’information sur Internet » http://blogbbf.enssib.fr/?2007/02/09/127-evaluation-et-validation-de-linformation-sur-internet

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Comptes-rendus sur KotKot 11 février 2007

Posted by MRG in formation.
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5 billets qui suivent le déroulement de la journée et commentent/complètent les interventions.

Extrait du 4e billet:

Parvenu ainsi à l’acmé, et introduit dans une vision concrète de la formation à l’évaluation, l’Urfist a réuni plusieurs des briques de compréhension et de pratique qui devraient nous permettre de faire fonctionner la double hélice. Accéder à l’information, l’évaluer avant d’en tirer parti et pour les bibliothèques mettre à disposition les ressources rappelle furieusement quelques discours tenus sur le Web 2.0 dans la biblioblogosphère.
Sans avoir à justifier le Web social, qui nous échappe et dont nous ne maîtrisons aucun des développements, nous sommes aussi dans cette posture de la figure informationnelle et « connoisseurs » patentés des choses de l’information par l’intime contact avec ses parties.

Compte-rendu de la journée par Olivier Ertzscheid 11 février 2007

Posted by MRG in Ertzscheid, formation.
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… sur Affordance, dont j’extrais la fin:

Au passage, j’ai comme d’habitude récolté quelques cartes de visite pour ma collection personnelle, et surtout, surtout, une bonne dizaine de demandes de formation dans divers organismes (universités, formations licence, centres de documentation, IUFM, etc…) (…) Invitations que je ne pourrai malheureusement pas toutes (loin s’en faut) honorer(…). Mais cette demande, ce besoin avéré en formation souligne à quel point le rôle des URFISTs comme organismes relais de formation de formateur est ESSENTIEL, combien également on serait bien inspiré de pouvoir multiplier leur nombre (7 actuellement, comprenant chacun 2 personnes à temps plein, 1 maître de conférences et un conservateur, sans compter le -vital- secrétariat et le passage de quelques -vitaux également- stagiaires/doctorants/contractuels ). Une vingtaine donc d’évangélisateurs atitrés de l’IST pour l’ensemble du territoire national, ça laisse effectivement du champ aux consultants. Mais les universités et leurs formations ou leurs composantes n’ont pas toutes les moyens de s’offrir les services desdits consultants.

Dieu merci, nous ne sommes pas les seuls évangélisateurs de l’IST mais c’est tout de même bien dit!

Mise en ligne (suite) 11 février 2007

Posted by MRG in Endrizzi.
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… le texte de la présentation de Laure Endrizzi.

Mises en ligne 9 février 2007

Posted by MRG in Broudoux, Durand-Barthez, Endrizzi, Ertzscheid, Noel, Panijel, Serrres.
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… des supports de présentations d’Evelyne Broudoux, de Manuel Durand-Barthez, de Laure Endrizzi, d’Olivier Ertzscheid, d’Elisabeth Noël, de Claire Panijel et d’Alexandre Serres;

et des textes des interventions d’Elisabeth Noël, de Claire Panijel et d’Alexandre Serres.

D’autres mises en ligne sont à venir.

Le site a été remanié « post journée » et l’accès se fait désormais par le blogue. Une nouvelle page, « les interventions » (voir onglet), regroupe les mises en ligne.

Intervention de Marin Dacos: résumé 29 janvier 2007

Posted by MRG in évaluation, Dacos, intervenants.
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L’évaluation et la validation de l’information scientifique en Sciences humaines et sociales : un angle mort? 

Les sciences humaines et sociales sont à un moment particulier de leur histoire. Traditionnellement, le processus qui menait le lecteur à la littérature scientifique passait par des circuits très verticaux. Avec l’introduction d’Internet, c’est désormais une nébuleuse d’autorités qui guide le lecteur. Si ce n’est pas le far-west sans foi ni loi que certains annonçaient à la fin du XXe siècle, force est de constater que les temporalités et les autorités s’y entrechoquent. Dans l’écosystème d’information scientifique tel qu’il est en train de se dessiner, un certain nombre de chaînons sont dramatiquement manquants. Malgré une accélération récente de la mise en ligne de la littérature scientifique, le corpus accessible reste partiel. La cartographie de ces ressources est, elle-même, très lacunaire. Les détenteurs d’autorité qui ont un rôle de prescripteur (enseignants-chercheurs, bibliothécaires, libraires) sont confrontés à une redéfinition si profonde de paradigme qu’ils paraissent s’effacer devant la nouvelle donne. Les instruments de repérage, de classement et d’identification sont rares et incomplets. Seuls semblent émerger les portails de contenus eux-mêmes, alors que les répertoires et les moteurs de recherche scientifiques restent marginaux. La domination de Google sur les usages est telle que le PageRank semble avoir remplacé toute autre autorité. Les moteurs de recherche scientifiques peinent à percer dans les usages des chercheurs et des étudiants. Eux-mêmes s’appuient sur des méthodes et des corpus qui ne sont, à l’heure actuelle, pas totalement satisfaisants.  Il faut dire qu’en général leurs ambitions ne peuvent se confondre avec des missions de service public. De plus, les bonnes volontés sont confrontées à l’ampleur de la tâche et à la difficulté de construire des indicateurs signifiants. Les conditions de la citabilité ne sont pas réunies de façon totalement satisfaisantes; les mesures de fréquentation des sites scientifiques sont gardées secrètes, comme autant de secrets industriels; l’usage des rétroliens, qui pourrait devenir un outil scientifique de premier ordre, est menacé par le spamdexing. Au fond, les perspectives d’avenir semblent devoir s’appuyer sur l’introduction de nouveaux instruments, l’émergence de nouvelles compétences et la mise en place de nouvelles formes éditoriales.

Intervention d’Evelyne Broudoux: résumé 8 janvier 2007

Posted by MRG in Broudoux, intervenants.
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Entre autorités de support et de groupe, quelle place pour l’auteur ?

« Toute personne qui écrit ou a écrit n’est pas un auteur, la différence étant celle du document et du monument. Les documents d’archives ont eu des rédacteurs ; les monuments survivent. Seul le rédacteur dont les écrits sont reconnus comme des monuments par l’institution littéraire atteint l’autorité de l’auteur. »

Voici, selon la théorie littéraire contemporaine, ce qui distingue un auteur faisant autorité d’un simple rédacteur.
L’institution érigée en filtre travaille à l’excellence. Ce travail, souvent méconnu du grand public, s’empare du texte de l’auteur, le décortique pour l’adapter à ses collections et à ses supports afin de le préparer à la diffusion. Cette réécriture se composant d’allers-retours entre les partenaires auteur et éditeur transforme quelquefois profondément le texte initial, sans que les lecteurs le sachent.

La chaîne éditoriale s’est ainsi traditionnellement rassemblée autour de la conception et la fabrication du « monument » imprimé : inspirateurs, prescripteurs, agents littéraires, éditeurs, illustrateurs, correcteurs, réviseurs, fabricants, imprimeurs, papetiers, brocheurs, diffuseurs, journalistes, revues, bibliothécaires, libraires, sont autant d’intermédiaires qui préparent l’objet destiné aux mains des lecteurs. L’autorité de l’auteur est donc autant liée à la valeur symbolique du texte qu’à ses manipulations sémiotiques, à la matérialité du support faite d’encre et de papier, qu’à la valeur commerciale d’échange de l’objet produit.

Avec la publication autoritative et distribuée caractérisant l’état actuel du web, ce processus subit des changements, bouleversant le terme même de « chaîne éditoriale ». La première caractéristique est que les scripteurs en ligne prolifèrent et que se côtoient auteurs institués et auteurs « en devenir » et que le processus d’amélioration des textes est rendu visible. Le paysage formé par les écritures individuelles et collectives du web laisse deviner un immense chantier où se redéfinissent les places d’auteurs, de compilateurs, de commentateurs, de critiques, d’éditeurs.

La deuxième caractéristique est que l’auteur entretient des relations directes avec ses lecteurs et se passe très souvent d’éditeur, au sens traditionnel du terme. Il s’inscrit dans des cercles de « pairs », empiète sur des domaines auparavant réservés aux professionnels chargés des actions de publicisation. Il construit ainsi sa notoriété dans les cercles fragmentés des espaces électroniques dont l’accès en écriture/lecture est contrôlée par l’intermédiaire d’outils. Il en résulte une extrême variation concernant la qualité des contenus, la diversité des thèmes traités, les publics touchés. Les genres éditoriaux traditionnels se dilatent pendant que d’autres se construisent. L’hétérogénéité règne.
En même temps, la « commentarisation » exercée par les lecteurs et les auditeurs se généralise, transformant en espaces de critique les espaces de monstration.

Ce qui nous permet d’aborder la troisième caractéristique : la transformation du web en média participatif est orchestrée par des outils qui exercent une forme d’autorité en attribuant des rôles et des places. L’auteur n’est alors plus qu’un de ses composants.

Est proposée donc, le concept d’autorité informationnelle qui vise à préciser le poids des différents acteurs (autorité énonciative, institutionnelle, groupe et support-outil) susceptibles de faire autorité dans la production d’informations. Le changement de support dû au passage au numérique remet en question les « autorités » sur lesquelles étaient basées l’attribution de confiance, la vérification et la légitimation de l’information. En particulier, l’arrivée de nouveaux acteurs et la redistribution des rôles dans la fabrique de l’information sur un support dynamique laisse apparaître un nouveau tournant pour l’auteur qui découvre d’autres pratiques.

Cours d’Antoine Compagnon en ligne sur Fabula : http://www.fabula.org/compagnon/auteur2.php